Conduite en état d’ivresse en Belgique : risques et conséquences

Rester au volant est synonyme de concentration et de bonne tenue. Pour bien se tenir au volant et éviter les risques d’accident, il existe un certain nombre de choses à éviter telles que la consommation de l’alcool pouvant conduire à un état d’ivresse. Dans bon nombre de pays, des règles et sanctions sont prévues pour être appliquées aux conducteurs présentant un état d’ivresse au volant. Ces normes varient généralement d’un pays à un autre. Ici, c’est le cas de la Belgique qui est exposé. Si vous voulez en savoir plus sur les conséquences et les risques que courent les conducteurs en état d’ivresse en Belgique, il vous suffit de lire entièrement cet article.

Taux d’alcool autorisé au volant en Belgique

Consommer de l’alcool quelques heures avant de se mettre au volant n’est pas toujours sanctionné, à condition de ne pas excéder le taux d’alcoolémie toléré.

La réaction à la consommation d’alcool diffère généralement d’un individu à un autre étant donné que tous les organismes humains ne tolèrent pas les mêmes doses d’alcool (en s’appuyant sur certains éléments tels que l’âge, le poids, la santé, etc.). Par exemple, une personne non habituée à l’alcool qui consomme un verre de 25 cl de bière peut présenter un haut niveau d’ivresse au volant alors que l’organisme d’une autre personne consommant la même quantité ne réagirait presque pas.

La réglementation sur le taux d’alcoolémie autorisé au volant diffère aussi d’un pays à un autre. En Belgique, ce taux s’élève à 0,5 g/L au maximum pour les conducteurs ayant une expérience de plus de 2 ans en conduite. Pour les nouveaux conducteurs (ayant obtenu leur permis de conduire depuis moins de 24 mois), le taux maximum autorisé est de 0,2 g/L. Toute personne au volant présentant un taux d’alcoolémie supérieur à 0,2 et 0,5 g/L selon le cas est donc en infraction.

Risques et conséquences

Conduire dans un état d’ivresse est un des délits sévèrement punis en Belgique comme dans plusieurs pays lorsque les normes en vigueur ne sont pas respectées.

Lorsqu’un conducteur consomme une certaine quantité d’alcool avant de prendre le volant, il s’expose à des dangers de la circulation, même s’il sait maîtriser son volant. Ainsi risque-t-il d’être étourdi au volant, d’avoir une faible visibilité et donc de faire un accident. Des sanctions s’en suivent et constituent généralement les conséquences de l’état d’ivresse du conducteur au volant. Comme sanctions, on note par exemple :
  • le paiement d’une amende (l’amende peut s’élever à 180 ou 420 euros lorsqu’après un alcootest, il est noté un taux d’alcoolémie variant respectivement entre 0,5 et 0,8 % puis 0,8 et 1,2 %) ;
  • l’interdiction de reprendre la route durant les 3 heures ou les 6 heures (selon le cas) qui suivent le test ;
  • l’interdiction de conduire durant une période donnée (période allant de 7 jours à 5 ans) après le test ;
  • le paiement de milliers d’euros comme amende lorsque l’infraction renvoie le conducteur devant le tribunal (peut varier de 200 à 16 000 euros selon la gravité de l’état du conducteur) ;
  • le retrait du permis de conduire (de façon temporaire ou parfois définitive) ;
  • l’obtention d’un casier judiciaire ;
  • etc.